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LE JOURNAL d’un FOU

Une vision joyeuse mais réaliste de la schizophrénie.(INVITATIONS)

A propos

Du 12 au 28 Septembre 2024

LE JOURNAL D’UN FOU d’après Gogol – INVITATIONS : le jeudi 19 septembre

Aksenty Ivanovitch Poprichtchine, discret fonctionnaire de Saint-Pétersbourg, a bien du mal à trouver sa place dans le monde.
Il vit seul avec sa domestique Mavra et ses amours et ambitions sont contrariées par sa maladresse et sa distraction. Il s’invente alors une vie plus enviable, jusqu’à perdre tout rapport à la réalité…

– Note d’intention (R.Rivière) :
Le Journal d’un fou est une vision joyeuse mais réaliste de la schizophrénie.
Celle d’Aksenty Ivanovitch, discret fonctionnaire de Pétersbourg, qui se découvre une nouvelle condition pour échapper à la sienne, en déployant des logiques de plus en plus radicales.
L’ambition sociale et amoureuse d’Aksenty Ivanovitch est frustrée par sa maladresse et une trop grande singularité.

Ce qui me plaît, c’est justement la façon assez joyeuse et pleine d’humour avec laquelle ce personnage arrive à s’en extraire. Il évite tout désespoir qu’à son dernier jour, et même sa passion finale est balayée par une découverte : celle que le dey d’Alger a une verrue dans le nez.(…)

L’adaptation reste fidèle au texte original, j’ai essayé de le rendre plus parlé, plus direct, moins fleuri que les traductions précédentes pour mieux s’adapter au théâtre, comme si le public était le confident des étonnements et des aventures de Poprichtchine. (…)

J’ai  voulu éviter le monologue en intégrant un personnage qui n’est qu’évoqué dans l’œuvre originale : Mavra, sa domestique, jouée par Amélie Vignaux, qui semble être le seul témoin de la vrille progressive de notre héros. Elle se voit ainsi attribuer plusieurs passages narratifs, comme des témoignages réguliers de l’évolution du comportement de Poprichtchine, et quelques dialogues avec lui pour essayer de le ramener à la réalité.

Poprichtchine est un fou réaliste, mené par ses idées sur le monde qui l’entoure. Il faut jouer ainsi l’alternance entre la logique implacable et la perplexité.
Rester à la frontière d’un humour naïf et décalé, et d’une poésie étrange, comme un tableau d’art brut.
Le décor : un plancher penché, en accordéon, figure des intérieurs incommodes. La difficulté d’y trouver sa place.
La musique de Prokoviev, tour à tour obsessionnelle et enthousiaste, jouée sur scène par Olivier Mazal, prend en charge une partie de la folie, elle illustre les errances de la pensée, les rêves et les cauchemars, les tergiversations du héros.

Distribution : 
Avec : Ronan Rivière, Amélie Vignaux – Olivier Mazal : Pianiste
Mise en scène et adaptation : Ronan Rivière -Scénographie :  Antoine Milian

Informations pratiques

Dates des représentations : Les 12 – 14 – 19 – 21 – 26 – 28 à 19h
Adresse
: Théâtre du Ranelagh – 5 Rue des Vignes – Paris 75016 – Tél : 01 42 88 64 44
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